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Fondatrice de son entreprise de cosmétiques « clean beauty » baptisée Eryam, Rym est une entrepreneuse pas comme les autres. Cette Française d’origine algérienne a l’entreprenariat dans le sang. Mais aussi beaucoup d’audace puisqu’elle a décidé de revenir en Algérie pour y faire prospérer sa marque.
Elle propose une gamme de shampooings débarrassés de produits chimiques, avec plus de 90% d’ingrédients d’origine naturelle. Dans une vidéo Tik Tok publiée ce 14 janvier, la jeune chef d’entreprise se prête au jeu de l’interview et revient sur son parcours atypique et inspirant.
Tout commence par un déclic, comme Rym l’explique face caméra. « Je travaillais dans la cosmétique pour un des leaders mondiaux, entre le marché français et le marché algérien. Et à un moment il y a eu un arrêt des importations de produits cosmétiques en Algérie. »
Le virus de l’entreprenariat s’empare alors de la jeune femme, qui commence à mûrir un projet et un business plan. Cette ingénieure cosmétique de formation décide de créer sa propre marque et de la distribuer dans son pays d’origine. Quitter la France est un choix difficile mais évident pour cette professionnelle qui ne manque pas de motivation.
« Je me suis dit en France il y a déjà tout, je n’aurais pas de valeur ajoutée. Et quand je voyais le marché algérien je me disais qu’il n’y avait pas de produits hyper clean. », raconte Rym. Elle est portée par sa volonté de produire des cosmétiques de qualité, sans perturbateurs endocriniens, sains pour le corps et l’environnement.
Le marché actuel proposant peu de produits de ce type, elle s’installe à Oran et se lance dans son pays pour « proposer au consommateur algérien le meilleur qui puisse exister. », pour reprendre ses termes.
Ce retour aux sources a été très bien accueilli du côté algérien, la jeune femme ayant toujours baigné dans sa double culture et vécu dans les deux pays. Rym est même étonnée d’avoir l’impression de réaliser un exploit aux yeux des Algériens. « Les gens cherchent à quitter le pays, mais peu de gens cherchent à rentrer en Algérie », déplore-t-elle.
Sa prochaine ambition : devenir la première entreprise de cosmétiques algérienne à exporter ses produits en France, un rêve qu’elle fera tout pour atteindre.