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Dans l’Égypte ancienne, la croyance aux bienfaits du miel était si grande qu’il était offert aux dieux. Cependant, pour bénéficier de ses propriétés curatives, il vaut mieux éviter de le mettre dans une boisson chaude, car la chaleur décompose son actif.
L’effet du miel en tant qu’antibactérien et antiseptique résulte de la combinaison de plusieurs facteurs, à commencer par l’acidité, car son pH bas empêche les bactéries de se multiplier, et sa forte teneur en sucre (80%) et sa faible teneur en eau (15 à 18%) aident à absorber les molécules d’eau qui sont vitales pour que les bactéries les détruisent mieux. Dans le miel, on retrouve également des enzymes de défense transmises par les abeilles, comme le glucose oxydase, qui produit le fameux peroxyde d’hydrogène antiseptique utilisé pour soigner les petites plaies.
Cependant, mettre le miel dans une infusion chaude détruit ce microcosme et perturbe son bon fonctionnement, car «le miel est très sensible à l’oxydation et à la chaleur», car plus la température est élevée, les enzymes se détériorent.
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Le Dr Albert Becker, médecin, apiculteur et président de la Société française de thérapie, confirme que « au-dessus de 42 degrés Celsius, toutes les activités vitales sont détruites comme cela arrive pour le corps humain ».
Il est toujours possible de boire du thé au miel sans exposer l’organisme à des risques et en profitant de certains de ses bienfaits, en attendant que le thé refroidisse puis en ajoutant du miel avant de le boire, selon Albert Baker.
Selon les spécialistes, si l’eau chaude et le miel sont pris séparément, ils sont très efficaces, en particulier dans les cas comme la grippe. Le docteur en sciences de la nutrition Nicola Cardino dit que « les boissons chaudes entre 37 et 38 degrés Celsius augmentent l’expansion des vaisseaux autour de la bouche. » tasse chaude, suivie d’une cuillerée de miel, avant de se coucher.
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