Publier catalogue
Pour lutter contre la propagation du Covid-19, le 17 mars 2020, l’Algérie a pris la décision fermer ses frontières. Les Algériens s’impatient en attendant la réouverture des frontières et la reprise des vols par Air Algérie. Le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie n’est pas du même avis.
Cela fait plus de 7 mois que les frontières algériennes sont fermées pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Depuis, la flotte de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie est clouée au sol. À l’exception des vols de marchandise ou de rapatriement, aucun vol commercial, domestique ou international, n’est autorisé à voler depuis. Pour les autorités algériennes, la décision de garder les frontières fermées est une sage décision, un avis partagé le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie, le Dr Fawzi Derrar.
Le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie donne son avis
Lors de son passage sur la radio nationale Chaîne III, ce dimanche 25 octobre, le Dr Fawzi Derrar, directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie a fait part de scepticisme quant à la réouverture des frontières algériennes fermées depuis près de 8 mois.
« Je pense que la situation (sanitaire) exige que les frontières soient fermées. Le jour où il y aura des données nouvelles, les hautes autorités prendront la décision qu’il faut »
Fawzi Derrar, directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie
Pour le Dr Derrar, la situation est inquiétante vu le nombre de décès quotidiens : « Il y a des personnes qui meurent quotidiennement. Il faut être très sérieux dans la manière de traiter la situation épidémique ».
Le docteur Derrar a défendu la stratégie de l’Algérie dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 : « On a reproché à l’Algérie d’avoir pris des mesures de demi-confinement (confinement nocturne). On a même dit que le virus circulait la nuit en Algérie ! Et maintenant qu’on a pris la même mesure en Europe, où des pays ont décrété un couvre-feu de 21h à 6h, on a trouvé la chose normale »
Le premier responsable de l’Institut Pasteur d’Algérie, qui est en première ligne dans la lutte contre le virus a expliqué que l’Algérie ne fait actuellement face à une deuxième vague.
Lire aussi : Air Algérie : faut-il encore croire à une reprise des vols ?