Publier catalogue
Pour freiner la propagation du coronavirus, le président algérien avait ordonné la fermeture des frontières mars dernier et elles le sont jusqu’à ce jour. Suite à cette fermeture, les avions de la compagnie Air Algérie sont paralysées et n’ont effectué que des vols de rapatriement, qui ont pris fin, le 11 septembre dernier.
Plusieurs Algériens, encore coincés à l’étranger, déplorent une situation très difficile, sans ressources financières, parmi eux des personnes malades. D’autres sont des binationaux, qui sont dans le besoin de voyager. Ils sont dans l’attente de leur rapatriement. Aucune information n’est communiquée sur une cinquième phase de rapatriement, ni une date annonçant l’ouverture des frontières.
Sur les réseaux sociaux, les appels se multiplient pour une réouverture des frontières. Ajouté à cela, des personnalités politiques, qui s’impliquent dans cette question, à l’exemple du député de l’émigration Noureddine Belmeddah, qui est favorable à une réouverture des frontières même « partiellement » pour les cas jugés urgents.
Hier soir, lors d’une entrevue avec les médias, le président Tebboune a refusé d’avancer aucune date pour la réouverture des frontières, qui selon lui, dépendra du bilan que le Comité scientifique en charge du suivi du coronavirus va présenter car, selon lui, « la décision est scientifique et non politique ».
Pour leur part, les membres du Comité scientifique précisent que leur rôle est purement scientifique. La décision est une prérogative des hautes autorités de l’Etat, qui trancheront sur la question de la réouverture ou non des frontières.
Selon Dr Bekkat Berkani, dans une déclaration à TSA, les autorités algériennes doivent « d’abord décider d’une date de l’ouverture du ciel interne (vols domestiques) » et de la fréquence des vols, ajoutant qu’à « ce moment-là, Air Algérie viendra avec un protocole sanitaire que nous (au comité scientifique) allons discuter et confirmer ».