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A l’heure du déconfinement en Europe, la réouverture des frontières s’annonce dans plusieurs pays européens dont la France. Son premier ministre, Edouard Philippe, a déclaré jeudi dernier que son pays est « favorable » à la réouverture des frontières intérieures de l’Europe à compter du 15 juin, « sans quatorzaine » pour les voyageurs.
Alors que la deuxième phase du déconfinement dans le pays va commencer ce mardi 2 juin, il pourrait s’étendre aux frontières intérieures de l’Europe.
Jeudi dernier, Le gouvernement français a donné son feu vert à la levée de nombreuses restrictions grâce à l’amélioration continue du bilan du coronavirus dans le pays « Les résultats sont bons » selon Edouard Philippe.
Pour rappel, les frontières de la France et de l’espace Schengen sont fermées depuis le 1è mars dernier et qu’elles resteront fermées jusqu’au 15 juin, « La France est favorable à la réouverture des frontières intérieures, à compter du 15 juin, si la situation sanitaire le permet, bien entendu sans quatorzaine pour les voyageurs en provenance de pays européens », a annoncé Edouard Philippe.
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Le premier ministre assure aussi que la France appliquera « la réciprocité » si jamais certains pays imposaient des quatorzaines aux Français « Nous appliquerons des mesures de réciprocité vis-à-vis des Etats européens qui décideraient de fermer leurs frontières ou d’imposer des quatorzaines aux français », a-t-il déclaré.
Edouard Philippe a expliqué que certains pays européens ont choisi avant d’autres de rouvrir leurs frontières internes, mais « nous prenons nos décisions à notre rythme et nous estimons que le meilleur moment pour ouvrir accéder nos frontières intérieures, c’est le 15 juin prochain ». Il a ajouté « On a encore beaucoup de travail sur ces questions mais il me semble important de dire à nos concitoyens quelle est la perspective. La perspective, c’est le 15 juin, ça n’est pas le 2 juin et dans les conditions qu’on aura l’occasion de préciser ».
Pour les frontières extérieures de l’Europe, Edouard Philippe a indiqué que la France devra s’harmoniser avec ses pays voisins et prendre des décisions communes en fonction de l’état et de l’évolution des risques « la décision sera prise collectivement avec l’ensemble des pays européens, à l’horizon du 15 juin », a-t-il précisé. « Ça n’a pas de sens de le faire pays européen par pays européen, il faut le faire collectivement et appliquer cette règle collectivement », a insisté le Premier ministre.
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