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Après plusieurs mois de fermeture hermétique, à cause de la pandémie, les frontières aériennes de l’Algérie sont ouvertes. Depuis l’été, le trafic aérien avec la France ne cesse de se développer. Nous sommes désormais au même niveau de 2019.
Les membres de la diaspora algérienne en France ne sont pas près d’oublier les prix exorbitants affichés par Air Algérie et les compagnies françaises suite à la reprise des vols commerciaux entre les deux pays.
Ces vols, rappelons-le, obéissaient à un programme fixé par le gouvernement algérien concernant Air Algérie et Tassili Airlines et au principe de réciprocité en ce qui concerne les compagnies françaises et étrangères.
Dans une publication sur sa page Facebook, le député des Algériens de France, Abdelouahab Yagoubi, rappelle que les billets Paris – Alger « se vendaient alors à plus de 1 000 € l’aller simple ».
Vols France Algérie : des billets à des prix abordables
Aujourd’hui, les choses ont bien changé, et les voyageurs peuvent profiter des liaisons aériennes entre les deux pays avec des prix plus abordables, souligne toutefois le député.
Le parlementaire donne pour exemple les vols Batna – Paris proposés par Transavia à partir de 42 €, les vols Volotea Bordeaux – Alger, affichés par la compagnie low cost à partir de 29 €, mais aussi les vols Lyon – Annaba de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, proposés à partir de 42 €.
Il s’agit, selon ce député, « de prix raisonnables », ce qui lui rappelle d’ailleurs un petit calcul qu’il avait fait en septembre 2021, et via lequel il avait démontré que le coût d’une heure de vol, à bord d’un Airbus ou d’un Boeing, « ne dépasse pas les 20 € » par voyageur.
Vers l’ouverture du marché de l’aérien ?
D’après l’analyse du parlementaire, la hausse enregistrée sur les prix des billets d’avion ne peut s’expliquer que par « la spéculation engendrée par la limitation du nombre de vols » et par « l’ingérence de l’administration dans le marché du transport aérien ».
La solution pour laisser les voyageurs profiter de la baisse des prix est, selon M. Yagoubi, « l’ouverture totale du marché à la concurrence ». Le député ne parle pas toutefois que du marché de l’aérien, qui, selon lui, doit être « un marché ouvert dans un marché ouvert ».
Yagoubi n’hésite pas à aller jusqu’à brandir le slogan du laissez-faire et du libéralisme économique : « Laissez-le travailler, Laissez-le passer », a-t-il écrit.
Il est à rappeler que, depuis fin novembre dernier, toutes les restrictions sur le secteur de l’aérien, décidées après mars 2020, ont été officiellement levées, suite à une décision présidentielle. Retour donc au programme habituel, dit aussi annuel, pour les vols internationaux.